La
création d'Un autre émoi,
ça n'a pas pris beaucoup de temps, en un après-midi les grands
traits étaient tirés. L'idée et la volonté de départ en
reviennent entièrement à Antoine
Proust. Moi, j'étais son comparse
et j'étais partant. Simple non ?
J'ai
rencontré Antoine par l'entremise de Bruno
Chapoutot alias Dorian
Feller, on a sympathisé, on se
voyait souvent, j'étais assez disponible et Antoine s'ennuyait ferme
à cette époque. Nous avions la même idée de Reims : une ville
merdique où il ne se passait plus rien ; seule une oasis dans le
désert musical du moment : RFM 93.
Naturellement on avait commencé par faire une émission. Luc
Roussard, cofondateur de la radio et
qui n'allait pas tarder à quitter la boutique nous a reçus sur les
escaliers de la Maison Commune du Chemin Vert alors qu'il quittait
son boulot, on lui a expliqué notre vague projet d'émission rock et
il nous a répondu « bon, ça doit être possible, venez tel jour
faire un essai ! ».
L'émission
s'appelait Ne sois pas si bête.
J'ose à peine dire l'origine de ce nom et je pense qu'Antoine n'a
pas fait le rapprochement à l'époque ou alors il s'en foutait bien
: j'ai toujours aimé cette chanson de variété (ben oui, France
Gall) et rêvé d'en faire une version déjantée (tube de 64 dont
j'ai longtemps ignoré que c'était une traduction de Stand
a little closer
: pratique courante des 60's en
France, les radios se gardaient bien de dire qu'il ne s'agissait pas
de chansons originales).
On
s'est investi dans ce truc, on a pris des contacts pour avoir des
disques, on est allé à Paris chez New Rose et on était content que
ça marche. Notre investissement dans l'aspect politique ou
associatif de la radio étaient quasi nul, il faut bien le dire ! Et
même, on n'appréciait pas d'avoir à laisser les disques qu'on
récupérait rien que par notre propre énergie (ben oui on était
pas branché communauté !). Ceci dit l'émission a bien marché et
on s'est fait quelques copains des auditeurs qu'on a retrouvé avec
les concerts (London1 et Jo la Cravate2,
jamais l'un sans l'autre, autant le premier était calme et placide
autant Jo était tonique et vif).
Un
jour Antoine a débarqué à la maison et m'a parlé de son idée, en
peu de mots, quelque chose d'aussi simple que ça : « j'ai envie de
faire une assoce, pour des concerts de rock, qu'est-ce que t'en dis ?
Faut trois noms pour être enregistré, si t'es partant y a plus
qu'un nom à trouver ». Depuis le temps qu'on ressassait les mêmes
trucs sur Reims, j'avais pas trop le choix, question d'être logique,
non ? Antoine a été d'une efficacité rare (c'était pas le genre à
se remuer pour n'importe quoi) puisque dans mon souvenir ça n'a pris
que quelques jours y compris l'achat du timbre fiscal, c'était
vraiment de l'hyper activité dans son cas ! On a trouvé le nom le
jour même et je me rappelle qu'on était contents de nous parce que
jouant sur le son, Un autre et moi, Un
autre émoi ça nous semblait bien
vu. Plusieurs fois les groupes nous ont dit que c'était vraiment
bien comme nom et on s'est même énervés avec la M.J.C. du Château
d'eau à Croix-Rouge quand ils ont organisé un événement avec le
nom « Un autre émoi », sans vergogne, le mec était même pas plus
gêné que ça quand je l'ai sommé de retirer le nom de leur
affiche. Faut dire qu'il y avait de la concurrence dans l'air entre
les M.J.C. même si en façade c'était une belle grande famille (la
M.J.C. Wilson commençait à battre de l'aile, celle de Maison
Blanche n'allait guère mieux, quant à Claudel c'était…un
anachronisme local). Il nous fallait quand même un 3ème
nom pour créer l'association et Antoine connaissait une fille,
étudiante, vaguement intéressée par la musique mais surtout assez
sympa pour accepter de mettre son nom sur la déclaration. Antoine a
résumé le truc en disant que de toutes façons ça l'engageait à
rien, c'était juste pour rendre service. Je ne me souviens plus de
son nom3
mais elle est venue aux concerts au moins la première année et je
crois bien qu'elle a participé aussi à quelques séances de collage
d'affiches. Je ne sais plus qui était quoi (président, trésorier,
secrétaire), de toutes façons ça ne voulait rien dire pour nous :
on s'en foutait bien, le projet tenait en quelques mots, il était
simple, ferme et définitif : garder un esprit de fan, ne pas devenir
une grosse association, pas de bizness, ne faire que ce qui nous
plaît.
On
n'avait évidemment pas d'argent à investir, à tous les deux si mes
souvenirs sont bons on a réuni 1000 francs4
pour les frais à venir et basta. Le truc logistique le plus
intéressant étant que je ne payais pas le téléphone à l'époque,
intéressant pour les contacts et innombrables coups de fil à
passer.
Antoine
avait une idée pour le premier concert : Les
Snipers de Dijon (absolument
inconnus pour moi), je ne me souviens pas du tout du comment de son
contact, toujours est-il qu'il fallait trouver une salle d'accueil et
là, Reims à cette époque c'était NADA et on ne connaissait
personne branché sur le même truc.
Étant
plus vieux qu'Antoine et ayant connu la période faste des années 70
avec des tas de concerts à la Macu
(Maison de la Culture), salle des Cordeliers, M.J.C. le Flambeau,
Maison Blanche, au centre Saint-Exupéry et dans tous les styles,
j'ai proposé à Antoine d'aller tâter le pouls à Saint-Ex,
un endroit où il ne se passait plus rien d'intéressant
musicalement, devenu l'antithèse de ce qu'il avait été. De lieu de
culture populaire c'était devenu une vitrine aseptisée de la
culture locale. Nous avons rencontré un garçon sympa, dernier
tenant visiblement, dans cet endroit, d'une idée de culture ouverte
et vivante : Pascal Stritt (connu depuis comme photographe). Pascal
ne nous a pas caché que ce n'était pas dans l'air du temps à
Saint-Ex mais qu'il soutenait le projet, il n'a pas sourcillé devant
notre amateurisme, a bien compris qu'il avait à faire à des gars
sans grands moyens et je sais qu'il a mouillé sa chemise pour que le
concert se fasse. La convention : pas de location de salle, la
buvette pour Saint-Ex et la caisse pour le groupe (il y avait un
minimum de prévu). Le 1er
concert a donc eu lieu un dimanche après midi, nous fébriles, la
pub faite par nous deux, comme on a pu avec les affiches que le
groupe nous a envoyées plus des messages à la radio.
Les
Snipers ont inauguré ce qui allait devenir pour longtemps la marque
de fabrique d'Un autre émoi :
repas à la maison et à Claudel, ambiance familiale, (sauf qu'eux
ils n'ont pas dormi à la maison, ils ont fait l'aller retour dans la
journée). Je me souviens leur avoir demandé en nous rendant à la
salle de ne pas fumer dans ma voiture because j'avais un jeune
enfant, ils étaient vraiment cool ces dijonnais. Une fille des
Calamités devait venir avec eux puis ça s'est pas fait, c'était
prévu en tous cas. Des photos faites par un copain photographe Marc
Roger (il a pendant plusieurs années tenu la boutique Déclic
à Saint-Rémi, compagnon pendant un bon moment des concerts il nous
donnait ses photos généreusement).
Très
bon concert, une centaine d'entrées payantes pour un dimanche après
midi, de l'avis de Pascal c'était un bon début, il était prêt à
renouveler mais ça n'a pas été plus loin par refus de la direction
de ce genre d'opération et là il a bien fallu trouver une solution
: on sentait bien que ça allait peut être se terminer là. On a
galéré et je crois que c'est Camille5
(une figure locale de la radio et de l'agit prop rémoise) qui m'a
glissé que la M.J.C. Claudel
disposait d'une petite salle, d'un C.A. pour le moins ouvert aux
projets refusés ailleurs, quant à son directeur Jean-Paul,
rien que pour le connaître ça valait le coup de lui en parler.
Qui
écrira un jour l'histoire de la M.J.C. Claudel quand Jean-Paul
tenait les rênes ? Il y a de quoi : un endroit décalé à la fois
ouvert sur ce petit quartier paumé en bout de boulevard Barthou mais
aussi ouvert aux utopies du moment (surtout à forte connotation
politique). Utopie et Ubu à la fois. Personnellement j'y ai passé
des moments comme nulle part ailleurs, haut lieu de la contestation
libertaire, réputé comme un bastion d’indécrottables gauchistes,
Jean-Paul et son caractère de cochon aux manettes avec son atelier
de sérigraphie militante : il savait être le plus aimable et le
plus désagréable des hommes suivant les jours et les
interlocuteurs, tout ce monde là, porté sur la tchatche à n'en
plus finir, l'action militante, la bonne bouffe et l'alcool. Je me
souviens de lui, Camille and co préparant des huîtres chaudes dans
des conditions rock n'roll juste avant un concert : le monde s'était
arrêté, ils n'en avaient plus rien à foutre de rien, tournant
autour des huîtres pour réussir la cuisson pile poil : le concert ?
« Ouais bon ben quoi ça va venir, tout est prêt pas de problème».
Pour
faire bref, on est allé voir Jean-Paul qui nous a pas posé de
question si ce n'est pour les dates de concert et si on savait où on
mettait les pieds, quelque chose du style « ici c'est Claudel, y a
un esprit, c'est une M.J.C. mais on n'est pas comme les autres même
si faut pas trop le dire !».
Nous
au départ on voulait bien ce qu'il voulait le Jean-Paul, c'était la
salle qui nous intéressait...Presque parfaite pour ce qu'on voulait
faire, même si ça puait le renfermé et le tabac à cause de la
moquette murale, même si c'était un peu étroit : jauge de 100
personnes...enfin c'est ce que disait Jean-Paul qui n'a jamais été
foutu de nous dire exactement ce qu'il en était, de toutes façons
IL S'EN FOUTAIT complètement des textes, des règles, de la mairie,
de la S.A.C.E.M. et de tous ces empêcheurs de tourner en rond :
«merde on fait un truc, on le fait et si y sont pas contents y vont
se faire voir», Claudel c'était ça et ça m'a toujours fait marrer
de penser que le Paul Claudel il aurait surtout pas aimé donner son
nom à une équipe pareille (bien fait pour lui). Et ça a démarré
comme ça, à la bonne franquette, sans un rond, toujours sur le fil
question fric, au début c'était de notre poche en cas de déficit,
mais c'est jamais arrivé.
La
gestion de la M.J.C. n'était pas orthodoxe, bien sûr c'était le
foutoir mais en même temps Jean-Paul savait être efficace, fiable
et il maîtrisait bien des techniques comme la sérigraphie et...la
gestion des excités. Ce qui était étonnant avec lui c'était sa
façon d'approcher les choses, il semblait se foutre de tout, tout
laisser partir à vau-l'eau, puis d'un seul coup il s'y mettait, il
secouait le cocotier («faut vous remuer les gars») et se montrait
efficace.
Au
début il était convenu que l'asso s'occupait de tout et que Claudel
fournissait la salle gratuitement en prenant les bénefs du bar. Nous
on louait la sono, pas cher, toujours payée en liquide dans le
magasin d'électro-ménager de Rilly la montagne (Etbs. Germond, la
caverne d'Ali baba du matériel sono pour le meilleur et peut être
pas le pire mais pas loin), parfois ça marchait pas, fallait y
retourner en urgence trouver un ampli de remplacement. A la sono,
Dorian Feller le plus souvent, (le reste du temps : moi !) apportait
son aide bénévolement et faut dire que c'était pas la place facile
(la sono était très cheap et c'est lui qui se ramassait les
réflexions et il se faisait secouer plus souvent qu'il n'aurait dû),
il fallait parfois faire preuve de pédagogie avec les groupes pour
expliquer qu'on faisait comme on pouvait et qu'on n'était pas des
pros, c'était ça Un autre émoi. Au début c'est Antoine qui
pensait à tel groupe puis, rapidement on a commencé à être
contacté sans faire de pub, c'est comme ça que sont venus Les
Coronados, Bam Balam, Les Thugs, Gary and the Roosters, Fixed Up
etc. Ah oui, à propos des Fixed Up une anecdote, tout à trac en
mangeant avant le concert, Antoine qui demande au guitariste «
ouais, bon, « things get better » j'trouve que ça ressemble pas
mal à...» (je ne me souviens plus à quoi), un blanc et réponse
laconique « ah ouais tu trouves ? j'vois pas...». Il plaisantait
pas avec ses morceaux et ses groupes fétiches, Tonio, il était prêt
à mettre de la tension dans la soirée pour un truc comme ça, pour
le reste il se foutait un peu de tout.
Par ailleurs
à chaque fois qu'on pouvait on a mis une première partie du coin :
les Scavengers6 étaient des habitués (avec
Michel7 le bassiste qui allait ouvrir L'Usine) et
ils en valaient la peine et des types vraiment sympas et pas
frimeurs. Funeral Service8 prendra son tour
plus tard. Des concerts
mémorables il y en a eu quelques-uns, dans mon souvenir un des
premiers concerts, torride, c'était des groupes de Tergnier (Chèque
Barré, Yellin'
Cats et Baco's Blues Band).
Je
reviens pas sur les concerts apportés clés en main par Pol
Dodu9,
on n'a fait qu'être là (coller des affiches entre autres) et
assurer la logistique, Pol s'est débrouillé de tout (Felt,
Biff Bang Pow, Jasmine Minks, The Jesus and Mary Chain),
ambiance surchauffée, salle archi comble, les derniers sont arrivés
tellement tard qu'il n'y a pas eu de balance. On a commencé avec pas
mal de retard. Passés les premiers sets les choses ont évolué avec
Jean-Paul, il appréciait notre activisme, ça le faisait marrer
notre énergie dans ce truc improbable et mine de rien quand il nous
a proposé que la M.J.C. soit vraiment partenaire de l'association,
ça nous a donné de la stabilité et de quoi voir venir plus
sereinement. Jusque là on risquait la banqueroute à chaque concert,
désormais la M.J.C. partageait les risques et participait aux
collages, à la pub dans les journaux, banco ! On sortait des
concerts en loques : suants, puants, à moitié sourds (pour ma part
une partie importante de mon audition est restée là bas), éreintés
et pour le public c'était du kif, tellement l'aération était
fantomatique (de toutes façons il fallait pas ouvrir les bouches
d'aération car le son se barrait avec et il fallait faire gaffe aux
bonnes relations avec le voisinage). Mais, sauf une fois il n'y a
jamais eu de problèmes, pourtant le bar marchait à plein tube et il
y avait de l'excès dans l'air. Jean-Paul en bon père de famille (!)
veillait au grain et un soir deux excités alcoolisés ont commencé
à se battre dans l'escalier avec des tessons de bouteille, en
quelques secondes c'était réglé, Jean-Paul les a mis d'accord
(traduire : boum, boum !) et foutus dehors, un à chaque bras.
Impressionnés on l'était ! Quand on est sortis beaucoup plus tard
il y en avait un qu'était encore assis devant la pharmacie et comme
on s'inquiétait un peu de sa santé Jean-Paul nous a laché un truc
du style «l'avait qu'a pas trop boire, c'est un sale con, il finira
bien par dégager ». Je ne me souviens plus du nom de ce groupe
amateur d'Epernay qui jouait (à leur demande) en première partie,
payé et qui nous a fait chier après leur set comme pas permis,
comme quoi on était des exploiteurs etc etc et qui sont partis dans
la belle Rover à papa, mais ça c'est des histoires qui existent
toujours.
Ce
qui m'a le plus frappé tout au long de ma participation à Un
Autre émoi c'est la gentillesse, la
générosité de pratiquement tous les groupes qui sont passés, même
(et surtout) les anglais qui jouaient pour rien (2000 francs10
pour 3 groupes), qui dormaient et mangeaient chez l'habitant, pas
d’hôtel, pas de restau, et tout ce monde là branché sur le même
truc : l'instant, jouer, vivre son truc.
Comment
s'appelait ce groupe suédois11
qui nous a envoyé des cartes postales (j'en ai encore une où ils
nous remercient pour l'accueil) pendant qu'ils continuaient leur
tournée en Espagne et au Portugal ? Demandez à Antoine, sûr qu'il
s'en souvient. Et la fille qui s'occupait des Coro, on les attendait
vers 14h/15h et qui m'appelle de Châtillon-sur-Seine «c'est où la
M.J.C. ? On demande et personne connaît », quand elle a réalisé
qu'entre Châtillon-sur-Seine et la zup des Châtillons à Reims il y
a avait une sacré différence, (grosso modo 2h ½ de route) on peut
pas dire qu'elle était ravie « tu vas m'entendre en arrivant...»,
effectivement je l'ai entendue « putain où il est le Philippe qui
m'a dit etc etc.» il a bien fallu aller à sa rencontre et là,
aussi sec passés les jurons : «bon allez, on a pas du se
comprendre, quelle galère ! On sait que vous accueillez bien les
groupes! ». C'est effectivement la réputation qu'avait Un
autre émoi.
Bon
j'arrête là, il y a des groupes qu'on n'a pas fait parce qu'on
pouvait pas faire un groupe par semaine, par exemple Les Rats de
Dunkerque, Parabellum (très chaotique « on vient, on vient pas, le
groupe est séparé, on s'reforme! »). Après il en va de la vie des
assoces de rock comme de celles de pétanque (!) ça va, ça vient,
ses membres aussi et je suis passé à autre chose au bout d'un
moment. Si depuis j'ai pas encore acheté d'appareil pour mes
oreilles c'est limite et il faudra bien que j'y vienne, mais bon tant
qu'il m'en reste encore assez pour écouter de la musique, c'est sans
regret. L'association a continué son existence, le bureau s'est
agrandi et ça a duré pendant plusieurs années (jusqu'en 1992 il me
semble) preuve qu'il y avait bien un public pour ça. Ah dernier truc
: l'époque Claudel me fait penser à deux figures emblématiques : Fafa11, décrit par Pol Dodu sous le nom de Mikael dans «L'ange au
soupir»* et Jo la Cravate dont j'ai toujours ignoré l'identité2, La
Cravate, petit gars remuant, souvent énervé, parfois disjoncté,
toujours aimable en tout cas avec nous, pilier des concerts, qui
aurait dû faire un groupe, il en avait la dégaine, l'esprit et la
rage. J'ai toujours quelque part le cadeau de Jo et London : un faux
45tours punk avec le nom de l'émission, des faux titres, des dessins
au feutre et stylo, un pin de drapeau anglais, le tout en papier avec
le disque en papier carton à l'intérieur et la rondelle avec les
titres et le nom du label et emballé dans une pochette plastique de
45tours.
Philippe
Roger, février 2014
*2003,
téléchargeable http://perso.wanadoo.fr/vivonzeureux/ange
1 - David Rommel, connu aussi sous les noms de Roll Mops, M. Londres. Son surnom est dû à ses multiples voyages en Angleterre motivés notamment par l'achat de disques introuvables alors en France.
2 - Emmanuel
Demain (†)
3 - Anne
Guillonnet
4 - soient
250€ en 2015
5 - Jacky
Lassaux
6 -
groupe formé de Marco (guitare / chant), Michel Jovanovic (basse),
Franck « Franky » Saumon (guitare et chant),
Jean-François « Jeff » Griffart (batterie)
7 - Michel
Jovanovic
8
- groupe formé, selon les époques, de Thierry Wippler (chant),
Antoine Proust (guitare), Eddy Chavaria (guitare), Laurent Simonnet
(basse), Benoît Proust (batterie), Jean-Marc Wadel (basse)
9 - Jean-Christophe
Brochard
10 - soient
400€ en 2014
11
– Fabrice Jacquesson (†2014)
59 Concerts Un Autre émoi
29/01/1984
: Snipers (Dijon) @ Saint-Ex
??/06/1984
: Coronados + Scavengers @ M.J.C. Claudel
03/11/1984
: Jesus and Mary Chain + Biff Bang Pow + Jasmine Minks @ M.J.C.
Claudel
15/02/1985
: Scavengers + Funeral Service @ M.J.C. Claudel
23/03/1985
: Sub Kids + Vaterland @ M.J.C. Claudel
15/05/1985
: Fixed Up + Scavengers @ M.J.C. Claudel
21/06/1985
: Coronados + Reactors @ M.J.C. Claudel
05/10/1985
: Spider X @ M.J.C. Claudel
26/10/1985
: Les Thugs + Normals @ M.J.C. Claudel
10/11/1985
: Garrie and the Roosters + Funeral Service + Scavengers @ M.J.C.
Claudel
11/01/1986
: Yellin' Cats + Baco's Blues Band + Chèque Barré (Tergnier) @
M.J.C. Claudel
22/02/1986
: Soggy + Cherokees + Bam Balam @ M.J.C. Claudel
22/03/1986
: Blessed Virgins + Hysterical @ M.J.C. Claudel
17/05/1986
: Les Innocents + Tora Tora @ M.J.C. Claudel
21/06/1986
: The Felt + Brigitte Rurale + Scavengers + Funeral Service @ M.J.C.
Claudel
20/09/1986
: Sub Kids + Brigades @ M.J.C. Claudel
08/11/1986
: Kingsnakes + Missing Links @ M.J.C. Claudel
13/12/1986
: Chihuahua + Visages Pales @ M.J.C. Claudel
17/01/1987
: Sinners + Regard'Egout @ M.J.C. Claudel
21/02/1987
: Motherfuckers (+ Maniacs annulé) @ M.J.C. Claudel
07/03/1987
: The Jasmine
Minks @ M.J.C. Claudel
18/04/1987
: Action + Friday's Angels @ M.J.C. Claudel
16/05/1987
: Surfadelics + Funeral Service @ M.J.C. Claudel
10/10/1987
: Wild Dolls + Yesterday's Papers + Catholic Boys @ M.J.C. Claudel
10/11/1987
: Kid Pharaon and the Lonely Ones + Staff @ M.J.C. Claudel
12/12/1987
: Maniacs + Yesterday's Papers @ M.J.C. Claudel
16/01/1988
: Les Thugs + Motherfuckers @ M.J.C. Claudel
27/02/1988
: Sunderboys + Fixed Up @ M.J.C. Claudel
16/04/1988
: Real Cool Killers + Scuba Drivers @ M.J.C. Claudel
11/05/1988
: Tijuana Kids + Chameleon's Day @ M.J.C. Claudel
11/06/1988
: Kingsize + Sentinels @ M.J.C. Claudel
22/10/1988 : Human Fly + Passion Killers @ M.J.C. Claudel
22/10/1988 : Human Fly + Passion Killers @ M.J.C. Claudel
26/11/1988
: Mr Moonlight + The Mess @ M.J.C. Claudel
17/12/1988
: Les Coronados @ M.J.C. Claudel
14/01/1989 : Cherokees @ M.J.C. Claudel
18/02/1989 : The Moonshades + Arthur Bandit @ M.J.C. Claudel
18/03/1989 : Reactors + Unknown Pleasures @ M.J.C. Claudel
08/04/1989 : Tijuana Kids + Bitch Boyz @ M.J.C. Claudel
14/01/1989 : Cherokees @ M.J.C. Claudel
18/02/1989 : The Moonshades + Arthur Bandit @ M.J.C. Claudel
18/03/1989 : Reactors + Unknown Pleasures @ M.J.C. Claudel
08/04/1989 : Tijuana Kids + Bitch Boyz @ M.J.C. Claudel
03/05/1989
: Shifters + Arajas @ M.J.C. Claudel
03/06/1989
: Chameleon's Day + Excelsiors @ M.J.C. Claudel
21/10/1989 : Johan Asherton @ M.J.C. Claudel
25/11/1989 : Scuba Drivers + Real Cool Killers @ M.J.C. Claudel
21/10/1989 : Johan Asherton @ M.J.C. Claudel
25/11/1989 : Scuba Drivers + Real Cool Killers @ M.J.C. Claudel
13/01/1990
: Passion Killers + Kinky @ M.J.C. Claudel
17/02/1990
: Motherfuckers + Staffomatic @ M.J.C. Claudel
24/03/1990
: Thompson Rollets + Ambulances @ M.J.C. Claudel
07/05/1990
: Maniacs + Bicth Boyz @ M.J.C. Claudel
09/06/1990
: Backsliders + Requins Marteaux @ M.J.C. Claudel
20/10/1990
: The Jet Boys + The Witch @ M.J.C. Claudel
24/11/1990
: H.D.Q. + The Informers @ M.J.C. Claudel
15/12/1990
: Arajas + Shaking Dolls @ M.J.C. Claudel
16/03/1991
: Mega Sonic Boom Blast + Yesterday's Papers @ M.J.C. Claudel
06/04/1991
: The Arhoolies + The Day Trippers
04/05/1991
: Thompson Rollets + Lip @ M.J.C. Claudel
08/06/1991 : In Vino Veritas + The Paladins @ M.J.C. Claudel
08/06/1991 : In Vino Veritas + The Paladins @ M.J.C. Claudel
19/10/1991
: The Cry Babies + Happy Droopy Boys @ M.J.C. Claudel
16/11/1991
: Backsliders + Volfonis @ M.J.C. Claudel
21/12/1991
: Jane X band + Indiens Psychédéliques @ M.J.C. Claudel
18/01/1992
: Riverside + Prodigal Sons @ M.J.C. Claudel
14/03/1992
: Last One ?
J'ai très bien connu Manu (Jo la cravate) entre 1985 et sa disparition. J'aimais bcp ce petit gars et je pense de temps en temps à lui. J'avais d'ailleurs du le rencontrer à Claudel ... Merci pour les souvenirs ravivés !
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire, Gilles.
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